La baisse des prix de l’immobilier commence
L’avis des notaires
Les Notaires de Paris-Ile-de-France viennent de publier leurs chiffres pour la période de septembre à novembre 2012. Globalement, la baisse du nombre des ventes s’accompagne de premières baisses des prix.
Détail par secteur parisien
Pendant cette période, 30 000 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France, soit une baisse de 11 % par rapport à la même période en 2011 et de 22 % à comparer aux 38 600 transactions conclues en 2010. Les marchés de la maison et des appartements sont affectés dans des proportions identiques. Si tous les départements affichent un nombre de transactions en repli , la baisse des volumes affecte davantage la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise (– 16 % par rapport à septembre-novembre 2011). Les Hauts-de-Seine résistent mieux avec – 6 %.
Une nouvelle baisse au printemps
Après une phase assez longue de résistance, la baisse des prix semble s’installer : – 0,9 % d’août* à novembre* 2012 (– 0,8 % pour les appartements et – 1,1 % pour les maisons), mais avec des disparités. Ainsi, le prix au mètre carré des appartements anciens est resté stable en Petite Couronne et n’a guère évolué en Grande Couronne (+ 0,4 %). En revanche, une tendance baissière se dessine dans la capitale, avec –1,8 % à Paris en trois mois, passant de 8 460 € en août* à 8 300 € en novembre*. Et les prix pourraient passer progressivement en dessous de la barre de 8 300 euros/m2 au printemps.
Dans tous les départements, les maisons anciennes enregistrent une baisse des prix sur trois mois, allant de 0,6 % dans les Hauts-de-Seine à 2,1 % en Seine-Saint-Denis. Le prix unitaire d’une maison ancienne en Ile-de-France recule à 307 500 € en novembre* 2012, soit – 1,1 % par rapport à août* 2012.
* Le nombre de ventes et les indices de prix sont calculés sur 3 mois : « novembre* » correspond à la période septembre-octobre-novembre, « octobre* » à la période août-septembre-octobre, « août* » à la période juin-juillet août, « juillet » à la période de mai-juin-juillet.
Nous sommes en haut du toboggan.