Ventes de logements anciens
Les ventes de logements anciens seraient-elle reparties à la hausse à Paris et en Ile-de-Fance ? C’est ce que pourraient laisser croire les derniers chiffres enregistrés par les Notaires de Paris-Ile-de-France. En effet, de février à avril 2013, les notaires notent une augmentation de 13 % en moyenne des transactions par rapport à la même période de 2012 (14 % pour les appartements,11 % pour les maisons). Tous les départements de la région francilienne affichent une progression, excepté le Val-d’Oise pour les appartements.
Les prix peu touchés par le faible volume des ventes
Mais cette amélioration doit beaucoup à la période de comparaison retenue – février à avril 2012 – nuancent les notaires. L’année dernière, à la même époque, en raison du durcissement de la fiscalité sur les plus-values immobilières, l’activité s’était sensiblement contractée, après un pic des ventes en janvier. Et si l’on compare 2013 avec 2011, on note une diminution du nombre des transactions de 11 % dans l’ancien. Un niveau de 10 à 20 % inférieur à celui constaté depuis quinze ans en moyenne.
Quant aux prix, ils semblent toujours peu touchés par le faible nombre de ventes. Sur un an, ils reculent de 1,6 % en moyenne à Paris et en Ile-de-France, avec une baisse plus importante pour les maisons (- 1,9 %), particulièrement en grande couronne (- 2,4 %). À fin avril, le prix du mètre carré parisien s’établissait à 8 280 euros, pour ne pratiquement pas évoluer cet été, d’après les notaires. En un an, la capitale aura ainsi perdu 1,4 % du mètre carré. Pour les maisons, il fallait compter en moyenne 301 600 euros, toujours à fin avril.
Pour les mois à venir, les notaires de Paris-Ile-de-France pensent que la situation ne devrait guère évoluer. Il faut attendre pour savoir si la décision du gouvernement d’exonérer les plus-values immobilières à partir de 22 ans de détention, à compter de septembre prochain, aura un impact sur l’attentisme actuel des vendeurs.
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